Notre alimentation est beaucoup trop riche en sel.
Or les spécialistes mondiaux de l’hypertension et des maladies cardiovasculaires sont unanimes :l’excès de sel est néfaste pour l’ensemble de la population, quel que soit l’âge.
Un lien étroit a pu être établi entre une consommation excessive de sel et la santé.
- Une alimentation trop riche en sel constitue un des facteurs de risque d’hypertension artérielle et de maladies cardiovasculaires.En effet, il existe un lien direct entre l’excès de sel dans l’alimentation et l’hypertension artérielle puisque les gènes qui contrôlent la pression artérielle sont aussi ceux qui régulent la réabsorption de sel au niveau des reins. Or les maladies cardiovasculaires représentent la première cause de décès dans notre pays.
- L’excès de sel est également reconnu pour favoriser le cancer de l’estomac.
- Enfin, trop de sel augmente le risque d’ostéoporose.Sachant qu’un taux élevé de sel dans le sang augmente l’élimination de calcium dans les urines, au bout de plusieurs années, cela peut se traduire par une diminution de la densité minérale osseuse et une aggravation de l’ostéoporose.
Les consommateurs connaissent généralement les risques liés à l’excès de sel, mais ce qu’ils ignorent souvent, c’est que plus de 70% du sel consommé provient d’un groupe de 6 aliments :
- Le pain et les biscottes.
- La charcuterie.
- Les soupes.
- Les fromages.
- Les plats cuisinés.
- Les pizzas, quiches et pâtisseries salées.
Auxquels il faut ajouter (du fait de leur consommation élevée chez les enfants) :
- Les viennoiseries.
- Les céréales du petit-déjeuner.
Quelles solutions pour y arriver ?
- Diminuer les teneurs en sel des aliments et donc inciter les industriels à s’engager dans une charte, voire modifier la réglementation.Il faut rappeler que le sel est intéressant comme conservateur, exhausteur de goût et qu’il a un pouvoir assoiffant (susceptible de faire grimper les consommations de boissons…).
- Informer davantage les consommateurs via l’étiquetage de la teneur en sel des produits industriels.
- Inciter les Français à limiter leur consommation d’aliments les plus salés et leurs ajouts de sel lors de la préparation et pendant les repas.
Nous pouvons tous, individuellement, contrôler une bonne partie de nos apports sodés en supprimant nos habitudes alimentaires à risque :
- Pas de salière à disposition sur la table.
- Bannir le saupoudrage systématique : goûter systématiquement avant de saler ou de resaler.
- Remplacer le sel par d’autres types d’assaisonnement comme les épices, les herbes aromatiques et cuisiner avec de l’ail, des oignons, des échalotes.
- Réduire la quantité de sel ajouté dans l’eau de cuisson.
- Remplacer les biscuits apéritifs, cacahuètes et chips par des légumes et fruits : tomates-cerises, radis, billes de melon, carottes ou céleri à tremper dans une sauce au yaourt, etc.
- Eviter les eaux minérales trop riches en sodium en comparant les teneurs en sel indiquées sur les étiquettes.
- Limiter les produits industriels, souvent très riches en sel.
- Limiter les aliments les plus riches en sel : sauces et condiments, certains fromages, pizzas et quiches, viennoiseries, biscuits apéritifs, etc.
- Ne pas habituer les jeunes enfants à manger trop salé car les habitudes alimentaires se prennent dès l’enfance et il est difficile d’en changer à l’âge adulte.
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