Malgré sa petite taille, l’ail est un « superaliment ».Riche en antioxydants, il permettrait notamment de prévenir certains cancers et de diminuer le risque de maladies cardiovasculaires.
Une gousse d’ail, milles vertus anticancer
Potages, pâtes, viandes marinées, légumes : l’ail ajoute un agréable supplément de goût à nombre de nos plats. Mais l’ail est aussi reconnu depuis des siècles pour ses vertus santé. Les recherches les plus récentes ne font que confirmer ces bienfaits.
Ainsi, plusieurs études indiquent un effet positif de la consommation d’ail sur la prévention de certains cancers. Les résultats d’une méta-analyse (1) démontrent ainsi une diminution de 30% du risque du cancer colorectal et d’environ 50% du risque de cancer de l’estomac en cas de consommation élevée d’ail, à savoir environ 18 g d’ail par semaine (six gousses d’ail).
L’ail est bon pour le cœur
L’ail aurait aussi de nombreuses vertus sur la santé du cœur.
Ainsi, parmi les aliments présentant un effet cardioprotecteur spécifique, l’American Heart Association (AHA) pointe les noix, le soya, les légumineuses, le thé… et l’ail.
L’ail permettrait en effet de réguler le taux de cholestérol total, de lutter contre le « mauvais » cholestérol et de faire baisser le taux de triglycérides – autres graisses qui augmentent le risque de maladies cardiovasculaires – dans le sang. D’après les études scientifiques, cet effet protecteur s’observerait à partir d’une consommation quotidienne équivalente à 2 g à 5 g d’ail cru (1 gousse d’ail).
Ail : peu d’effets indésirables
La consommation d’ail présente peu de désavantages, pourvu que l’on s’en tienne à une consommation de moins de 4 g par jour (l’équivalent d’une gousse).
- A plus haute dose, la consommation d’ail frais couplée à la prise de certains médicaments anticoagulants pourrait augmenter les risques de saignement.
Il est d’ailleurs conseillé d’éviter de consommer de l’ail avant une chirurgie afin de limiter le risque de saignements prolongés. - Une consommation élevée d’ail peut aussi modifier le glucose sanguin.
Les personnes diabétiques et/ou prenant des médicaments hypoglycémiants doivent y prêter attention. Signalons encore que l’ail peut modifier le goût du lait maternel : une piste à explorer si votre bébé fait la fine bouche. - Si vous aimez l’huile à l’ail, soyez prudent !
L’ail contient une bactérie responsable du botulisme qui peut se développer dans cet environnement sans oxygène et provoquer de graves intoxications alimentaires.
Si vous faites votre huile vous-même, consommez-la dans la semaine et conservez-la toujours au réfrigérateur. Si vous l’achetez dans le commerce, vérifiez qu’elle contient des agents de conservation (vinaigre, sel)
Ail et santé, en pratique
Les propriétés d’une gousse d’ail crue sont supérieures à celles de l’ail cuit.
Pour bénéficier de toutes les vertus de l’ail, ajoutez-le seulement 20 minutes ou moins avant la fin de la cuisson : ses principes actifs seront ainsi préservés.
Enfin, si vous craignez la mauvaise haleine après avoir mangé de l’ail, sachez que vous brosser les dents ne sert à rien !
L’odeur caractéristique provient des gaz libérés au moment de la mastication, puis dans le tube digestif pendant la digestion. Elle met au minimum trois heures à disparaître… Mais si vous voulez vous en libérer, vous pouvez mâcher du persil, de la menthe ou des grains de café : bien plus efficace que la brosse à dents !
Et si vous n’aimez pas le goût de l’ail dans vos plats, pensez à l’huile essentielle d’ail (allium sativum).
Elle est conseillée en usage interne pour prévenir et guérir toutes les maladies infectieuses, et pour se débarrasser des parasites intestinaux notamment. Certes, elle présente une forte odeur caractéristique de l’ail, mais vous n’aurez à la subir que quelques secondes !
En usage externe, diluée dans une huile ou une crème neutre, elle peut aider à lutter contre les verrues, cors et durillons.
Attention, comme beaucoup d’autres huiles essentielles, elle est déconseillée aux femmes enceintes et allaitantes, ainsi qu’aux enfants et aux personnes ayant la peau, l’estomac ou les intestins sensibles.
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