Vitamine C et cancer

 

 

 

L’efficacité de la Vitamine C injectable à forte dose enfin reconnue 

Pour qu’elle agisse, il faut administrer cette substance par voie intraveineuse et en grandes quantités – estiment les scientifiques. De cette façon réduire la croissance et les dimensions de la tumeur cancéreuse, et ce même de moitié. Le rapport y afférent est publié par le dernier numéro du courrier “Proceedings of the National Academy of Sciences”.

Sont dorénavant convaincus de la grande efficacité de cette méthode les scientifiques américians du National Institute of Health qui ont testé l’impact de la vitamine C sur des souris souffrant d’une tumeur maligne des ovaires, du pancréas et du cerveau. On a administré aux souris par intraveineuse ou dans l’abdomen jusqu’à 4 grammes d’acide ascorbique pour 1 Kg de la masse corporelle par jour. Après une telle cure, les scientifiques ont noté une action anti-cancéreuse de la vitamine C chez 75 % des souris.

Des chercheurs du centre médical de l’Université de Kansas ont injecté de la vitamine C à très haute dose dans les veines ou dans la cavité abdominale de souris atteintes de cancer. Ils ont trouvé que les tumeurs ovariennes, pancréatiques et du cerveau ont été ralenties dans leur croissance et sont devenues plus petites. Selon les chercheurs, les hommes bénéficieraient des mêmes résultats après une injection de vitamine C intraveineuse.

Selon le professeur Mark Levine, de l’Université du Kansas, les patients ayant reçu un pronostic grave de cancer pourraient bénéficier d’une injection de vitamine C.

Il y a plus de 10 ans, nous avons pu constater qu’effectivement, 100 grammes de vitamine C intraveineuse par jour pour un individu d’environ 60 kg donnait des résultats remarquables sur l’évolution tumorale.
Les chercheurs en question parlent ici de 4 g par kilo de masse corporelle, ce qui amènerait à proposer des doses de 200 à 300 grammes par jour pour un humain adulte.

Disposer de formes variées de vitamines C tamponnée : non seulement de l’ascorbate de sodium (tout ce qui est actuellement en vente en Europe) mais aussi de l’ascorbate de potassium et de l’ascorbate de calcium pour pouvoir moduler les injections en fonction du bilan ionique du patient.

Sous vitamine C à dose suffisante, une tumeur indispensable à la survie psychologique – mais de taille excessive à l’origine de troubles fonctionnels (occlusion, compressions diverses) – retrouvera sa taille normale et les troubles fonctionnels disparaîtront.
Elle va donc diminuer de moitié ou plus…

En conséquence, la méthode “vitamine C” ne donnera jamais aucun effet secondaire majeur sur les organes voisins comme la radiothérapie ou la chimiothérapie. Par contre, il faudra absolument coupler ce travail avec une démarche psychosomatique, faute de quoi l’efficacité sera limitée à l’éxubérance excessive de la formation cancéreuse.

Alain Scohy

 

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